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10 Oct

La laiterie de Nolet fondée par Jose Soler Puig ( propriétaire de Nolet de 1933-1936)

Publié par Paolpi Erwan  - Catégories :  #La laiterie de Nolet

Jose Soler, Président des Tricotages de l'Ariège et Bonneterie de la Garonne. (retrouvez en bas de page l'article de presse du décès de J.SOLER PUIG)

Jose Soler, Président des Tricotages de l'Ariège et Bonneterie de la Garonne. (retrouvez en bas de page l'article de presse du décès de J.SOLER PUIG)

                Monsieur J.Soler un innovateur:

 

       Né en 1882 à  Arenys de Mar en Espagne, fils de Françoise Soler et Francesco Soler, il épousa Francesca Puig, un mariage dont ils eurent deux  enfants, un fils et une fille.

M José Soler Puig, fut président et administrateur délégué des Tricotages de l'Ariège et Bonneterie de la Garonne réunis. Il réalisa la fusion des deux entreprises entre 1930 et 1931.

Cet homme occupait une grande place dans le monde industriel qu’il devait à ses seuls mérites et ses seuls efforts mais également dans le commerce où il était unanimement apprécié auprès de ses pairs. Il décéda dans son château de Nolet, près de Grenade à la suite de sa maladie; il avait 53 ans. On ne connaît pas les causes exact de son décès  peut-être dût selon un témoignage à une maladie comme une angine de la poitrine qui l'aurait emporté…Un témoignage rapporte également l’agression d’un ouvrier mécontent lors d’une visite de M.Soler dans une de ses usines à Casteljaloux et qui l’aurait fortement contrarié…

M. Soler Puig, fils d’une famille de commerçant a  pourtant suivit une première formation de boucher en Espagne. Il est venu en France en 1918 et débuta très modestement comme chiffonnier puis contremaître puis il s'établit pour son compte à Auterive, où il avait un petit atelier de trois machines. Il se lança ensuite plus en grand et arrivait à fonder vingt usines où il occupait jusqu'à six mille ouvriers et ouvrières. Les principales de ses usines se trouvaient à Pontoise, Bordeaux. Montauban, Cahors. Casteljaloux. Pamiers (1923), Saverdun, Montréjeau, Saint-Gaudens, Auterive, Grenade (rue Roquemaurel), Grisolles. Caussade, Cugnaux…Bien avant toute idée de grève, M. Soler Puig, toujours en tête des améliorations pour son personnel, avait fait connaître par affiche, dans ses usines, qu'il Accordait le congé payé et la semaine de 40 heures.

 

Les 3 étapes de l’usine :

Le bobinage : La première produisait le fil qui s’embobinait. Les bobines portées et mises en place sur une autre machine permettaient de fabriquer le bout de la chaussette, la partie qui couvre les orteils.

Le tissage : Les ouvrières devaient ensuite enfiler les points de ces bouts de chaussettes sur les griffes d’une autre machine dont le diamètre correspondait et qui finissait la confection du corps de la chaussette.

Le finissage : Celle-ci était ensuite confiée à l’ouvrière qui fermait les dernières mailles et qui était chargée, en passant la main à l’intérieur, de repérer les imperfections de la chaussette terminée.

 

  Les usines de Monsieur Soler, Tricotage de l’Ariège à Grenade-sur-Garonne, « Le pays de Save et Garonne »: Grenade, Port-Garaud, Saint-Sernin, Tournefeuille et l'ancienne usine en 2013 de Toulouse de la Bonnetrie de la Garonne qui employait près  de 1500 femmes. (photo couleur)
  Les usines de Monsieur Soler, Tricotage de l’Ariège à Grenade-sur-Garonne, « Le pays de Save et Garonne »: Grenade, Port-Garaud, Saint-Sernin, Tournefeuille et l'ancienne usine en 2013 de Toulouse de la Bonnetrie de la Garonne qui employait près  de 1500 femmes. (photo couleur)
  Les usines de Monsieur Soler, Tricotage de l’Ariège à Grenade-sur-Garonne, « Le pays de Save et Garonne »: Grenade, Port-Garaud, Saint-Sernin, Tournefeuille et l'ancienne usine en 2013 de Toulouse de la Bonnetrie de la Garonne qui employait près  de 1500 femmes. (photo couleur)
  Les usines de Monsieur Soler, Tricotage de l’Ariège à Grenade-sur-Garonne, « Le pays de Save et Garonne »: Grenade, Port-Garaud, Saint-Sernin, Tournefeuille et l'ancienne usine en 2013 de Toulouse de la Bonnetrie de la Garonne qui employait près  de 1500 femmes. (photo couleur)
  Les usines de Monsieur Soler, Tricotage de l’Ariège à Grenade-sur-Garonne, « Le pays de Save et Garonne »: Grenade, Port-Garaud, Saint-Sernin, Tournefeuille et l'ancienne usine en 2013 de Toulouse de la Bonnetrie de la Garonne qui employait près  de 1500 femmes. (photo couleur)
  Les usines de Monsieur Soler, Tricotage de l’Ariège à Grenade-sur-Garonne, « Le pays de Save et Garonne »: Grenade, Port-Garaud, Saint-Sernin, Tournefeuille et l'ancienne usine en 2013 de Toulouse de la Bonnetrie de la Garonne qui employait près  de 1500 femmes. (photo couleur)
  Les usines de Monsieur Soler, Tricotage de l’Ariège à Grenade-sur-Garonne, « Le pays de Save et Garonne »: Grenade, Port-Garaud, Saint-Sernin, Tournefeuille et l'ancienne usine en 2013 de Toulouse de la Bonnetrie de la Garonne qui employait près  de 1500 femmes. (photo couleur)
  Les usines de Monsieur Soler, Tricotage de l’Ariège à Grenade-sur-Garonne, « Le pays de Save et Garonne »: Grenade, Port-Garaud, Saint-Sernin, Tournefeuille et l'ancienne usine en 2013 de Toulouse de la Bonnetrie de la Garonne qui employait près  de 1500 femmes. (photo couleur)
  Les usines de Monsieur Soler, Tricotage de l’Ariège à Grenade-sur-Garonne, « Le pays de Save et Garonne »: Grenade, Port-Garaud, Saint-Sernin, Tournefeuille et l'ancienne usine en 2013 de Toulouse de la Bonnetrie de la Garonne qui employait près  de 1500 femmes. (photo couleur)
  Les usines de Monsieur Soler, Tricotage de l’Ariège à Grenade-sur-Garonne, « Le pays de Save et Garonne »: Grenade, Port-Garaud, Saint-Sernin, Tournefeuille et l'ancienne usine en 2013 de Toulouse de la Bonnetrie de la Garonne qui employait près  de 1500 femmes. (photo couleur)
  Les usines de Monsieur Soler, Tricotage de l’Ariège à Grenade-sur-Garonne, « Le pays de Save et Garonne »: Grenade, Port-Garaud, Saint-Sernin, Tournefeuille et l'ancienne usine en 2013 de Toulouse de la Bonnetrie de la Garonne qui employait près  de 1500 femmes. (photo couleur)
  Les usines de Monsieur Soler, Tricotage de l’Ariège à Grenade-sur-Garonne, « Le pays de Save et Garonne »: Grenade, Port-Garaud, Saint-Sernin, Tournefeuille et l'ancienne usine en 2013 de Toulouse de la Bonnetrie de la Garonne qui employait près  de 1500 femmes. (photo couleur)
  Les usines de Monsieur Soler, Tricotage de l’Ariège à Grenade-sur-Garonne, « Le pays de Save et Garonne »: Grenade, Port-Garaud, Saint-Sernin, Tournefeuille et l'ancienne usine en 2013 de Toulouse de la Bonnetrie de la Garonne qui employait près  de 1500 femmes. (photo couleur)
  Les usines de Monsieur Soler, Tricotage de l’Ariège à Grenade-sur-Garonne, « Le pays de Save et Garonne »: Grenade, Port-Garaud, Saint-Sernin, Tournefeuille et l'ancienne usine en 2013 de Toulouse de la Bonnetrie de la Garonne qui employait près  de 1500 femmes. (photo couleur)
  Les usines de Monsieur Soler, Tricotage de l’Ariège à Grenade-sur-Garonne, « Le pays de Save et Garonne »: Grenade, Port-Garaud, Saint-Sernin, Tournefeuille et l'ancienne usine en 2013 de Toulouse de la Bonnetrie de la Garonne qui employait près  de 1500 femmes. (photo couleur)
  Les usines de Monsieur Soler, Tricotage de l’Ariège à Grenade-sur-Garonne, « Le pays de Save et Garonne »: Grenade, Port-Garaud, Saint-Sernin, Tournefeuille et l'ancienne usine en 2013 de Toulouse de la Bonnetrie de la Garonne qui employait près  de 1500 femmes. (photo couleur)
  Les usines de Monsieur Soler, Tricotage de l’Ariège à Grenade-sur-Garonne, « Le pays de Save et Garonne »: Grenade, Port-Garaud, Saint-Sernin, Tournefeuille et l'ancienne usine en 2013 de Toulouse de la Bonnetrie de la Garonne qui employait près  de 1500 femmes. (photo couleur)
  Les usines de Monsieur Soler, Tricotage de l’Ariège à Grenade-sur-Garonne, « Le pays de Save et Garonne »: Grenade, Port-Garaud, Saint-Sernin, Tournefeuille et l'ancienne usine en 2013 de Toulouse de la Bonnetrie de la Garonne qui employait près  de 1500 femmes. (photo couleur)
  Les usines de Monsieur Soler, Tricotage de l’Ariège à Grenade-sur-Garonne, « Le pays de Save et Garonne »: Grenade, Port-Garaud, Saint-Sernin, Tournefeuille et l'ancienne usine en 2013 de Toulouse de la Bonnetrie de la Garonne qui employait près  de 1500 femmes. (photo couleur)
  Les usines de Monsieur Soler, Tricotage de l’Ariège à Grenade-sur-Garonne, « Le pays de Save et Garonne »: Grenade, Port-Garaud, Saint-Sernin, Tournefeuille et l'ancienne usine en 2013 de Toulouse de la Bonnetrie de la Garonne qui employait près  de 1500 femmes. (photo couleur)
  Les usines de Monsieur Soler, Tricotage de l’Ariège à Grenade-sur-Garonne, « Le pays de Save et Garonne »: Grenade, Port-Garaud, Saint-Sernin, Tournefeuille et l'ancienne usine en 2013 de Toulouse de la Bonnetrie de la Garonne qui employait près  de 1500 femmes. (photo couleur)
  Les usines de Monsieur Soler, Tricotage de l’Ariège à Grenade-sur-Garonne, « Le pays de Save et Garonne »: Grenade, Port-Garaud, Saint-Sernin, Tournefeuille et l'ancienne usine en 2013 de Toulouse de la Bonnetrie de la Garonne qui employait près  de 1500 femmes. (photo couleur)
  Les usines de Monsieur Soler, Tricotage de l’Ariège à Grenade-sur-Garonne, « Le pays de Save et Garonne »: Grenade, Port-Garaud, Saint-Sernin, Tournefeuille et l'ancienne usine en 2013 de Toulouse de la Bonnetrie de la Garonne qui employait près  de 1500 femmes. (photo couleur)
  Les usines de Monsieur Soler, Tricotage de l’Ariège à Grenade-sur-Garonne, « Le pays de Save et Garonne »: Grenade, Port-Garaud, Saint-Sernin, Tournefeuille et l'ancienne usine en 2013 de Toulouse de la Bonnetrie de la Garonne qui employait près  de 1500 femmes. (photo couleur)

Les usines de Monsieur Soler, Tricotage de l’Ariège à Grenade-sur-Garonne, « Le pays de Save et Garonne »: Grenade, Port-Garaud, Saint-Sernin, Tournefeuille et l'ancienne usine en 2013 de Toulouse de la Bonnetrie de la Garonne qui employait près de 1500 femmes. (photo couleur)

            Un projet en partie réussi mais écourté avec le décès de son créateur:

 

         Néanmoins son travail ne fut pas limité aux seules usines qu'il avait fondées, il avait installé sur son magnifique domaine une étable modèle avec un troupeau de trois cents vaches qu’il a fait venir de Suisse, et avait mis en place la traite mécanisée, ce qui était révolutionnaire à l’époque, et lança avec grand succès le fameux « lait de Nolet ». Il allait inaugurer une fromagerie et une porcherie. Monsieur Soler avait réalisé également une vaste campagne publicitaire entre 1935 et 1936 par voix de presse pour vanter les mérites de la laiterie. Il désirait réussir dans les produits laitiers d'autant que le Président de la République, Gaston Doumergue habitait Tournefeuille et il espérait que Monsieur Doumergue soutiendrait l'économie locale. La principale activité du domaine de Nolet était la production de lait, Monsieur Paolo Paolpi, aidé de ses enfants, gérait la laiterie et fabriquait le beurre, le fromage et la crème « faits maison », vendus dans les petites alimentations alentour et qu’il faisait goûter aux enfants du domaine. La façade de l'ancienne laiterie de Nolet a gardé les marques de son histoire telle une empreinte indélébile : « Laiterie Soler, Domaine de Nolet, un des meilleurs laits de France ». D'autre part Jose Soler fut le premier à installer l’électricité au château de Nolet et c'est lui qui aurait fait installer un ascenseur au château pour sa mère âgée de 78 ans

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La laiterie de Nolet en 1936 avec la famille Paolpi (Erwan Paolpi)
La laiterie de Nolet en 1936 avec la famille Paolpi (Erwan Paolpi)

La laiterie de Nolet en 1936 avec la famille Paolpi (Erwan Paolpi)

La façade de l'ancienne laiterie de Nolet ( 23 avril 2013)
La façade de l'ancienne laiterie de Nolet ( 23 avril 2013)

La façade de l'ancienne laiterie de Nolet ( 23 avril 2013)

SCANS: La campagne de Presse de la laiterie de Nolet:SCANS: La campagne de Presse de la laiterie de Nolet:
SCANS: La campagne de Presse de la laiterie de Nolet:SCANS: La campagne de Presse de la laiterie de Nolet:
SCANS: La campagne de Presse de la laiterie de Nolet:SCANS: La campagne de Presse de la laiterie de Nolet:SCANS: La campagne de Presse de la laiterie de Nolet:

SCANS: La campagne de Presse de la laiterie de Nolet:

La campagne de Presse de la laiterie de Nolet:

               L’Express du Midi du 13 février 1935 :

 

            De l’étable chez le consommateur, voila ce que vous offre, aujourd’hui « La laiterie de Nolet ».

Un coup de téléphone, un mot et le lait de Nolet, qui provient d’une seule étable, vous sera livré, à domicile, en bouteille cachetée, au prix de 1fr.40 le litre et 0 fr.70 le demi-litre. Qualité certaine, qualité irréprochable. Analyse fournie aux clients chaque trimestre.

La dernière, en date du 14 janvier 1935, donnait 35.6 de beurre. L’examen bactériologique, direct, négatif ne recèle l’existence ni de bacille de Kock, ni d’autres microbes. Lait absolument pur, conclusion de cet examen.

Vous serez donc certains en exigeant le lait de Nolet, d’avoir un des meilleurs lait de France, offrant le maximum de garantie et se conservant parfaitement.

                Le meilleur lait pour les enfants, recommandé par les médecins.

Les enfants comme les gourmets apprécient le lait de Nolet

                Sur simple demande un échantillon gratuit, d’un demi-litre, accompagné d’un prospectus détaillé, vous sera aussitôt adressé.

Bouteille de lait de laiterie de Nolet datée vers 1935

Bouteille de lait de laiterie de Nolet datée vers 1935

          L’Express du Midi : 24 février 1935

 

           Le matin, pour votre régal, Avec un plaisir sans égal, Le lait pur, dégusterez, De la laiterie de Nolet.

            L’Express du Midi du 11 décembre 1935 :

 

             Les échantillons prélevés sur le lait mis en vente par la laiterie suisse du domaine de Nolet sont régulièrement soumis à un examen bactériologique.

Le laboratoire de biologie médicale du docteur Tricoire nous communique à la date du 23 novembre 1935 : « A l’examen direct, la recherche du bacille de Koch est négative ». Après 7 jours d’étuve à 37° la culture du lait en milieux appropriés ne décèle l’existence d’aucun microbe pathogène ».

Conclusion : lait pur.

          L’Express du Midi : 17 décembre 1935

 

           Avec le bon lait de Nolet, Entremets délicieux vous ferez, Grâce au bon lait de Nolet La fée des gourmets deviendrez.

        L’Express du Midi du 22 décembre 1935 :

 

         L’importance prit par le lait de Nolet dans tous les domaines a imposé l’achat de nouvelles vaches Suisses. Un nouveau contingent d’animaux sélectionnés et primés aux expositions agricoles vient d’augmenter les effectifs, déjà importants des étables de Nolet et permettra à cette laiterie de satisfaire aux exigences de sa nombreuses fidèle clientèle.

             L’Express du Midi du 5 janvier 1936 :

 

         Ce lait, qui prend de plus en plus une grande importance dans la clientèle toulousaine, s’impose pour toutes les combinaisons alimentaires et, étant donné son examen bactériologique régulièrement effectué, peut-être consommé cru ! En raison des soins dont il est l’objet ce lait est spécialement recommandé par les plus éminents médecins pour les enfants. Boire du lait cru Nolet c’est conserver la santé.

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D
This is a nice post in an interesting line of content.Thanks for sharing this article, great way of bring this topic to discussion.
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C
Thanks for informing such a large chunk of info about Dairy Nolet. The pictorial representation gave a good idea of the history of the milk bottling plant and I am amazed to see the way it operates. The way it works is an inspiration for others too.
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À propos

Mémoire du domaine de Nolet à Aucamville dans le Tarn-et-Garonne